Nostalgie
Quand tu étais petite, tu étais vraiment toute petite, si petite qu’on ne te voyait pas ; ça t’arrangeait bien parce que tu pouvais aller partout où on ne t’attendait pas surtout où on ne te voulait pas. Tu te faufilais entre les lignes, tu glissais d’une plinthe à une autre, tu roulais jusqu’à la limite du mur. Tu restais planquée là, à écouter et absorber les préoccupations des grandes personnes. Tu ne comprenais rien mais qu’il était bon de savoir par avance ta vie de grande personne. Tu n’es jamais devenue grande car tu as entendue trop de choses. Désormais figée dans le temps, indélébile tu es cette tache noire sur le mur ; éternel petit trou noir tremblant comme une punaise dans une chaussure, un poison dans une fiole. Peluche tu es peluche tu resteras.
Paroles
Je crois avoir trouvé un bel auteur pour ma vie.
- Ecris moi
- C’est ce que je fais
- Je ne te crois pas
-
Si
Soeurs
A chaque étoile passée je te regarderais
A chaque nuage formé je te chasserais.
Je prends tes aléas, tes hauts tes bas, tout en bas de moi
Je suis ta douceur, j’enveloppe par tes bras
(Je suis l’alpha
Je suis l’oméga)
Nous sommes ce qui énerve, et ce qui est émoi.
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