Bien avant…
Il n’y a qu’un pas entre la laisse et la complaisance. L’amour, si tel est-il encore un jour, un seul, fusse t-il été, ne se conservera que peu d’un pas inexistant, enchaîné à une trop rude subtilité. Libérez-vous et succombez. Succombez vite ! Il fait rengaine de mourir. Je ne pourrais me relever que lorsque j’aurais réfuté la liberté, l’obsession et la désillusion de votre Être. Percevez que les marques qui glissent sur votre peau sont si profondes qu’elles sont devenues pour une femme douces au toucher… et ce, au point d’éreinter ma toute propre vérité. Il va falloir respirer, et respirer longtemps pour qu’une blessure de sang froid me sorte de cette apnée que je ne sais élucider : mon coeur qui se déchire sur votre propre corps. Ce corps sans la moindre allégeance prêtée à votre esprit, pour lequel, pourtant, mes fers fusionnent. Fusionnent encore et fusionnent à en rejeter toute autre nécessité. Je vous aimerez toujours mais je n’aurais probablement jamais raison de le faire. Soyez-en sûr j’ y laisserai l’une de mes vies sans même une occasion mais regrettons encore en partage que la tristesse vous pousse à choisir la moins utile de toutes.
Bien après…
Il n’y a dans l’osmose qu’une seule place pour l’équité, une unique, ultime et rare conduite. Nous nous regardons, comme si nous pouvions survivre par désir, par l’amour de l’abstraction de sentiment pour cette jouissance infamante. Mais nous sommes seuls dans notre propre adversité. Combattant de façon sensuelle jusqu’aux plus impurs délices, les plus purs des vices. Cette passion du regard de l’Homme comblant une femme aux bandeaux noirs n’est pourtant que rôle passager de notre bien aimable destinée. Approcher une quête, somme toute éternelle, à reculons en allongeant nos corps dans l’ennui de nos vies. Messieurs veuillez sortir vos masques et vous battre. Je vous laisse, engourdie et meurtrie de vos mains sales qui effleurent mon âme.
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