En boucle
La plume suspendue
Au dessus du vide
Le souffle perdu
Et plein de rides
Rêves nostalgiques
Dans une déception
D’ennuis empiriques
Qui tourneraient en rond
L’attente brûlante
Si mystérieuse
Et Morphée, patiente,
Berce la berceuse
La plume suspendue
Au dessus du vide
Le souffle perdu
Et plein de rides
L’impromptu
Je m’évade hors du temps escompté
D’un silence macabre troublé par l’orage
A la faible lueur d’une bougie essoufflée
Par une muse capricieuse au fil des pages
Au delà des ténèbres qui rayonnent
Résonnent alors des cliquetis de pas
Aussi sinistres qu’un vent d’automne
Hurlant au désespoir le son du glas
Dans l’air ainsi troublé dans sa sérénité
La porte grince d’une douleur palpable
Annonçant le vagabond et son entrée
Pour un face à face désormais inexorable
Et quand apparaissent les prémices d’une silhouette
Aussi familière qu’inspirant l’imagination d’antan
La tranquillité reprend sa place, satisfaite,
Avant que ne s’endorme un timide miaulement
Insomnie
Elle ment comme elle soupire
Dans l’attente désespérée
D’un exil ou bien pire,
De croire en ses vérités
Piégée de regards inconnus
D’un nuage gris et épais
D’histoires disparues
Qui apparaît et réapparaît
Ni endormi, ni éveillé,
Ni mort, ni vivant,
Tyran en admirant
L’ode à l’immobilité.
Mais au bord des saveurs
Les yeux lourds et arides
Surgissent en sauveurs
La liberté et le vide
Et protégé dans sa frêle carapace
Le sommeil s’étreint d’une chaleur
Que les soupirs passent et repassent
Nostalgiques d’un drôle de bonheur.
Leave a Reply