Les Messines
Là où le regretté Verlaine
Donna ses premiers pas
Et proses qu’ils fit reines
Elles déambulent parfois
Gris et obscurci est souvent
Le ciel au-dessus des trésors
Dans leurs regards étincelants
A en rougir de cent métaphores
Rousses, brunes sous l’averse
Ailes de corbeau sous la brise
Blondes, auburn bouleversent
La pudeur bien assez de mise
Puis Râ s’empare de la saison
Et des sueurs et des embruns
Viennent passions et moisson
Des sourires aux creux des reins
Elles portent au sein de leurs cœurs
Les charmes de la ville antique
Qui ont vu chacun de ses voyageurs
Soupirés de milles odes lyriques
Quintessence
Cérémonieux reste toujours l’enjeu
D’Anémone, Chloé, Lys et Magnolia
Pour une floraison poussant au jeu
Dont se délecte volontiers Camellia
Elle porte en elle toute la beauté
D’Angélique, Iris, Violette et Lilas
Qui pourtant n’égalent la fatalité
Du charme onirique de Camellia
Ses pétales prévalent les poèmes
D’Azalée, Rose, Narcisse et Dahlia
Muettes devant l’éclat que sèment
Les sublimes nuances de Camellia
Redondance
J’aime l’inaltérable envie
De sentir une fois encore
Nos corps assemblés, ravis
D’une union sans métaphore
J’aime l’inénarrable ardeur
Qui me pousse sans cesse
A la tentation d’un bonheur
D’allégresse tout en ivresse
J’aime l’ineffable avidité
Au comble de convoitises
Composées d’une virtuosité
Charnelle de gourmandises
Je les laisse, seules, m’envahir
Distillant, bien souvent osés,
Fantasmes, pensées de plaisirs
D’un jeu de désirs entrecroisés
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