Shine
Il est des sourires ravageurs
Diablement autant enivrants
Que l’Ambroisie aux heures
Des ravissements dévorants
Il n’en est qu’un d’éclat absolu
Illuminant de milles délices
L’extase d’un visage dévolu
Aux coquelicots, roses et lys
Il est des corps aux courbes
Légères de grâce et volupté
Plaisirs fatales et fourbes
Des créatures indomptées
Il n’en est qu’un d’onirique
Brillant de grains de féminité
Aux charmes si électriques
A s’en damner pour l’éternité
Il est des femmes artistes
Illustres aux heures perdues
Lumières des alchimistes
Aux créations inattendues
Il n’en est qu’une de talent
Enviée des Muses jalouses
Du rayonnement étincelant
Des rêves qu’elle épouse
Il n’en est qu’une chassant
L’éclair sombre, ennuyeux
De rares pierres et diamants
Aussi clairs que précieux
Sylphide
Sa main s’agite, vit, s’élance
Trace les contours d’esquisses
L’autre se promène, danse
Se tient prête et complice
Sa chevelure ondule, s’anime
Tombe en cascade, en fresque
Cache ses sourires de mimes
Et ses monologues, ou presque
Deux émeraudes étoilés bercent
Son visage calme et délicat
Ses yeux clairs bouleversent
Le ciel, la Lune et son éclat
Cent chefs-d’œuvre elle dessine
Sans s’apercevoir soudain
Qu’assise ici ou là, si divine
A elle seule elle en est un
Sacha
Dans la cité où naquit le regretté Verlaine
Se tient une place faîte de rires, d’ivresses
Et un havre au nom de diamant, un Éden
Pour le voyageur égaré que la soif caresse
Dans ce lieu de délices il en est un en particulier
Aux cheveux d’or ondulés, aux yeux bleus mystérieux
Qui de ses fesses immaculées vous parlera volontiers
Au rire résonnant sous les arcades jusqu’aux cieux
Au caractère de fer, aux charmes délicieux
Sous son air candide se cache une femme
Au regard d’émeraude, au sourire malicieux
Sous l’innocence s’insinuent les flammes
Si d’aventure en passant par ici vous la croisez
Si vos pas vous y mènent par une après-midi d’été
Prenez bien garde où votre attention pourrait se poser
Sous peine d’être condamné, irrémédiablement envoûté
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