James a découvert le travail de la Compagnie le Tourbillon à l’occasion d’une représentation de Les pas perdus de Denise Bonal. En quittant la salle lui vint l’idée d’une exposition autour de leur future création : Perdre ses Pas.
La succession de scènes et de personnages aux prises avec leurs rêves, leurs grandeurs et leurs bassesses dont il venait d’être rendu témoin n’y était sans doute pas pour rien dans ce désir de rapprochement. Il en fit part aux deux animateurs de la Compagnie qui accueillirent favorablement la proposition. C’est ainsi que James débuta sa collaboration au projet en s’y impliquant à différents niveaux.
Cette nouvelle place lui permit de suivre, cette fois-ci « du dedans », une aventure humaine, sociale et politique, menée par plus de 40 personnes toutes volontaires et provenant de tous les horizons. L’exposition est un éclat qui trouve son origine dans la lecture des textes, les échanges avec les acteurs et les rêveries nécessaires après les répétitions que James s’accordait au fil des jours.
Perdre ses pas parle du voyage, des voyageurs, des situations que ces personnes peuvent traverser dans ces lieux ou non-lieux que sont : les gares, les quais et les espaces dédiés à l’attente. Le spectacle rassemble plusieurs textes d’auteurs amateurs qui ont plongés dans leurs souvenirs pour nous raconter ces petites histoires qui misent bout à bout constituent un récit théâtral et chanté.
James écoute, regarde, puis il écrit et il dessine. Parfois il dessine, puis il écrit, regarde et il écoute. Il joint ainsi sa voix à ceux qui pensent que vivre ne suffit pas, à ceux qui crayonnent au théâtre ou ailleurs, à ceux qui pensent que c’est bien triste d’avoir perdu son ombre ou d’être privé d’échos quand on parle ou quand on crie. Ses dessins sont à voir comme des ombres, inséparables de ce qui les a vu naître.
Extrait de l’exposition n°1
Extrait de l’exposition n°2
Extrait de l’exposition n°3
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