Préliminaires
Aujourd’hui je stoppe la course du temps
Je le retiens encore alors qu’il me dit « Va-t’en »
Pour vous raconter une histoire de mains et de bouches
Qu’on n’ose et que de loin on touche.
Saranonyme distribue de l’amour à la louche.
Effleurement
Ses mains passent sur ma peau
Comme un navire sur la mer,
Il vogue sur des mirages,
Dans ses yeux des croisières
Qui passent comme des nuages
Dans mon cœur, à quai
Son soleil,
A bord de mes eaux sombres
Un peu de lumière, mon corps couché
Dans son ombre,
Ma merveille.
Les amours damnés
Bouche à bouche
S’essoufflant à souffler sur les braises,
À notre aise, sur ces terres brûlées.
Nos amours échouées,
Brûlent encore de savoir ce que nos cœurs n’ont pas su voir,
Ou n’ont fait qu’apercevoir,
Dans le noir, nos yeux coulent
Où sont tombées…
Nos amours échouées.
Dos à dos, on s’essouffle
À souffler, couchant nos maux à des mots qu’on enfile,
Ils filent.
Cœur à cœur se soufflant des maux sans mots
On couche mot contre mot
L’intérêt de les dire… ?
Et j’aspire tes soupirs.
Tu te contentes de ce que je te donne,
Pas grand-chose à vrai dire,
En attendant demain sonne,
Je mange tes sourires.
Dans le noir, nos cœurs roulent,
Où tout s’est terminé,
Nos amours damnées.
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