En dessous des êtres
Sous la coque se cache un secret. Un début inachevé des prémices des sens dissimulés au grand jour. Une décence hypocrite, une suggestion qui se palpe et touche au cœur même de nos nerfs. Une patience grisante des préludes d’un temps qui suit sa course. Un toucher, puis des perles d’eau qui glissent retenues sur des blés blonds. Une morsure qui surgit laissant les marques éphémères des passions les plus téméraires. Nuits des jours ou une journée des nuits. Un crépuscule des amants contre les défaites d’autrui.
Bave de Dog
Vous parlez mais vos gueules écument d’une salive qui n’est pas la vôtre ! Pourquoi ne pas assumer les odeurs des restes qui rappellent à la veille ? Vous n’étiez qu’un homme : simple et primaire. Ardent, cherchant vainement dans les cavités l’aspérité : pompon d’un manège défroissant. Je vous guette ; guet pour sûr puisque c’est à mon immobilisme que vous devez vos victoires.
Sortie de scène
Il était seul. Vibrant et enivrant son corps au son des platines. Submergé par des flots mélangés dans un océan transparent. Peu importe l’amitié, peu importe les liens et fraternités. Il finit seul : déambulant, humide et trempé par les eaux diluviennes qui tombent sur sa pauvre carcasse. En posture de vedette, il s’achève seul dans ce recoin que l’on nomme foyer : la poêle à la main, la friture en guise d’ambiance. L’épuisement positif d’une nuit s’élargit – laissant paraître la silhouette sombre qui l’embarque dans ses rêveries.
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