Petrichor
Au hasard des routes se sont croisées
Deux cœurs blessés ont fait le reste
Je ne saurais qui remercier
Pour cette rencontre céleste
Il est parfois des histoires d’amour
Qui vous rongent tout le pourtour
Des artères, des nerfs, de la chair,
Vous occis toute substance et matière
Il est de bien sanglantes ruptures
Que l’on voudrait jeter aux ordures
Elles vous poussent vers Dionysos
Et ses vapeurs de fonds de fosses
Il est de bien sombres regrets
D’heures perdues à tout jamais
Au sein de folies si illusoires
Malsaines, dignes d’une mauvaise foire
Mais nos routes se sont croisées
Et nos cœurs blessés ont fait le reste
Je ne saurais qui remercier
Pour cette rencontre céleste
La Cathédrale devenue rite idéal
A 21 heures s’habiller le cœur
T’écouter déclamer Hugo ou Musset
Te voir rire et oublier le pire
Oublier nos maux du passé
Les remplacer par tant de mots sucrés
Sentir les cœurs qui s’agitent
Et délaisser nos corps aux passions tacites
Oui nos routes se sont croisées
Nos cœurs lestés ont fait le reste
Libres et entiers pour exorciser
L’amour pour sort funeste
Peut-être est-ce la providence
D’un petit esprit malin
Offrant cette incroyable chance
De croire encore aux lendemains.
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