Détraqué par tant de mesures portant à l’usure, Kymog se prend pour un pêcheur du Temps ; ou l’inverse. Tantôt noir tantôt blanc, il vit comme coupé en deux et parfois plus ; ou tout autant, lui-même étant pétri de paradoxes, de contradictions, d’enchevêtrements. Le plus souvent immobile il observe et attend impatiemment à l’affût de la moindre oscillation, de cette petite vague que peut produire un individu, un lieu ou une situation. À l’image d’Ouroboros – serpent d’antan qui se mord la queue – si Kymog tourne en rond c’est pour mieux saisir, au cœur même du cycle, la musique qui nous entoure. Cette mélodie l’entendez vous ?
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