Une encre anonyme a mal au coeur. Trop visible, l’organe sort de sa poitrine et témoigne. Elle lui prodigue ses soins accompagné d’un stylo tout en en se perdant dans le métro parmi d’autres aux coeurs gros : visibles ou cachés. Dans ses instants de solitude, elle se sent toujours accompagnée. Elle est pourtant sobre mais elle tangue d’un air de bourré. Elle pourrait être tout. Elle pourrait être rien. Elle se maquille avec de l’encre et met des rimes aux vies qui passent devant ses yeux écarquillés. Parfois son maquillage coule comme son stylo : des larmes roulent sur ses mots. Certains la croient folle, un peu double, elle égrène sa folie et la dédouble dans des « proésie » sur une page Facebook : Les Encres Anonymes et aujourd’hui, en écarts chez James & Cie.
Ici elle dégouline, Sara Avlis jette l’ancre et dévient : Saranonyme
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