Résonne l’étreinte
Pointent les heures, dans ma bouche, dans mes pleurs. Engourdissent mes lèvres face à face à mes choeurs et mes peurs. Qu’une seule d’elle l’abatte, draine le sang de sa cambrure, assombrisse ces vaines de murmures qui, à demi zèle, voleraient même les bijoux des plus pures. L’arrière d’un désir, le front lissé d’un plaisir. Alors s’effacent, s’embrassent, s’en lassent, telles des filles de douleurs qui augurent …
Une main qui recouvre un visage, la pièce devient noire, les convives se dispersent, la scène s’arrange, déglutissant encore, le poison d’une de ces apparences. Langue des sages, met des rennes, châtiée, plus que seule dignité, chaleur, torpeur, amitié se battent face à leurs mains mortes liées; claquant le repos du sol sur un marbre froid. L’épreuve proche des siens, dessein de sa fin, grandissent les souverains; car le monde ne craint rien qui ne sois vertu, ne touche à l’amour d’un parjure, franchissent-ils sereins. Mais que plaignent les caresses d’une entrave qui n’est que douceur ? Voyons ! Fragilité s’en mêle. La saine se délit, des cris strient les émois, déterrent des non-droits, la nature alitée, l’usure d’une fenêtre qui s’entrouvre et le vent violent qui s’apprête à glacer la larme qui les mets en joue. Tous les pas s’annoncent des plus sûrs.
La dime coule, docile, face à ces soeurs, malignes des torpeurs, les femmes se regroupent, s’alignent, se choisissent… L’unique perversité d’un recueil malheureux, amoureux, désireux d’une seule saignée que lui portera en son saint, en son ventre, en ses reins; en la rose claire, là, lui, liant les mains. Alors, elles brandissent chastement des couleurs assassines, commissures des regards, entre-deux des heureux, s’en frasque ni souillure, sans haine d’outre-fond pour qu’elles renaissent à jamais et lui cessent de pleurer !
Toute l’évidence ne peut que plaire à la beauté de ses mains qui se serrent à nos lecteurs. Elles se jettent à leurs coups ! Le son, raisonne sa mort.
L’ Un. Si. Le bonheur damne mes soeurs et courrouce ainsi la candeur de mes propres leurres. Quand vient le temps, qu’on m’y laisse à ces fers, si telle passion m’emporte, à ces reines trop pleines d’amour, je mourrais pour.
La nature de cette histoire se trouve d’un bon ton gravée à la lisière d’une forêt où, ne reste, enfermée, dans une boîte aux sonnets mécaniques, qu’une brisure de verre, laissée et trainée sur un chemin où les terres se renouvellent sans cesse . La gratification de l’espace dans mon coeur ou l’énigme insolente des femmes qui s’effleurent.
Vivre les mois, mon ici-bas. « Mon coeur pour toi ».
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