Entre temps…
L’autre jour je discutais avec James sur le temps qui passe,
Je lui disais que j’avais l’impression qu’il me fracasse
Que j’étais comme cet horizon que je plie et que j’entasse dans cette malle
Perdue dans les dédales
De mon métro.
Ici le temps est figé et les vies suspendues à des lignes
Des visages sans âge me sondent et me dévisagent
Quand j’écris son cirque et ses numéros.
Demain, nous irons au cirque
Mais aujourd’hui, c’est encore hier.
Cent ans
TU commets les mets rafistolés,
Et tu omets la commission des commissures de mes lèvres aux rebords,
Abîmés.
Sublimes abîmes où flotte le vrai et où le faux n’apparait.
Je replonge dans le fort de ton néant où les brisures ne sont plus,
Et le temps disparait.
Mais je ne sais plus si
C’était aujourd’hui,
Ou bien maintenant,
Hier, ou il y a cent ans.
Ton corps porte l’amour et le mien est mort.
On mixe l’ivresse et la fièvre sur mes rebords,
Abîmés.
Comment FAIS-tu pour VIVRE avec le néant que je porte ?
Comment faire taire ces voix qui en sortent ?
Tu fais en haut de ma tête,
Une tresse de vie pour conjurer le sort.
Tu la crêpes et l’entête pour en faire une fête.
Ton cœur porte L’AMOUR au mien mis à mort.
Et je m’en fous si
C’était aujourd’hui,
Ou bien maintenant.
Probablement hier,
Ou il y a cent ans.
Cent ans c’était hier,
Et hier c’est maintenant.
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