Sehnsucht
J’oublie et je me souviens
Des folles années de ma jeunesse
Où l’on se contentait d’un rien
Qui gardait toutes ses promesses
Depuis les saisons ont passé
Et avec elles l’insouciance
De rêves désormais avortés
De bien d’innombrables errances
A présent les conneries prescrites
Ne valent pas les amours perdus
Les amis omis par la poursuite
De mirages d’histoires disparues
J’oublie et je me souviens
Des folles années de ma jeunesse
Où l’on s’estimait sereins
Pour garder toutes nos promesses
L’Ancien
à un vieux Sarde
Un sablier de Damoclès
Flotte au dessus de sa tête
Aiguise le temps qui presse
Glisse Souvenir aux oubliettes
La Faucheuse au coin des yeux
Ennuyée de ne plus être crainte
Écoute les testaments officieux
Et repousse encore son étreinte
Elle entend entre les silences
De la nostalgie aigre douce
Des regrets sous l’insouciance
Des madeleines en mousse
Leave a Reply