Aranéréide
La frêle Dame vêtue en noir
Dans sa douce robe de soie
Scintillante en milles espoirs
Aussi malicieux que sournois
Chancelante sous ses charmes
Effilant bien finement sa faim
Raillant ses paroles en armes
Froidement fuyante pour fin
Nymphe aux désirs patients
Aveuglée d’envies irraisonnées
Prisonnière mais n’accordant
Aucune pitié pour ceux piégés
Pandore
L’espoir cette force
Qui nous anime
D’une lueur féroce
Éclairant les cimes
Ce prodigieux idéal
Défiant avec vigueur
Obstacles viscérales
D’une foi sans peur
L’espoir cette faiblesse
Qui nous fait croire
A l’irréel et blesse
L’ego devant le Miroir
Véritable imprécation
Gavée à tort de mots
A tourner d’illusions
Au fin fond des maux
L’espoir, ses rêves
Qui nous font vivre
Sans jamais de trêves
Pauvres ou ivres
Leave a Reply