Hymne aux lunes
Il est des soirs de pleines lunes
De bon aloi d’aller tout guilleret
Rendre hommage sans rancune
A ce vif vice sans se faire prier
Elle claque, elle foudroie et rougit
Les pieux monts des parures nues
Des hanches aux galbes assagis
Par la douce mélopée sans vertu
Elles fendent le fond de l’air
Et quel plaisir qui s’en mêle,
Elles se gravent, éphémères,
Dans le rouge écarlate et charnel
Laisse la donc aller, se promener,
Sur des sentiers tout à tracer,
Laisse la donc t’envahir et t’amener
Là où tes paumes veulent chasser
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